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L’Histoire du Kitesurf Ecole et Service de Réparation Bretagne Rêve O Kite de la région de Brest (Finistère, 29)

L'Histoire du Kitesurf

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Origines du Kitesurf

Le Kitesurf (Flysurf à l’origine puis Kite Surf, Kite-Surf) a été imaginé par plusieurs inventeurs dès les années 1960.

 

Deux Bretons originaire du Finistère : Bruno et Dominique Legaignoux

Il était une fois, en Bretagne, deux frères : Bruno et Dominique Legaignoux. A 10 ans, ils commencent à naviguer sur le côtes bretonnes. Ils deviennent champions de France en dériveur en 1979. Au bout de 10 ans de compétition, ils trouvent les règlements trop stricts et arrêtent. Bruno fait un peu de planche à voile et Dominique du surf à La Torche. En même temps, ils préparent leur bateau pour réaliser un rêve : le tour du monde à la voile. Après un an de croisière, ils se retrouvent au Sénégal.
Ayant toujours le goût de la recherche et de la performance, ils passent des heures à discuter de voiles à haut rendement et d’engins de vitesse. Ils envisagent de fabriquer des voiles épaisses pour leur futur bateau. A force de discussions, ils commencent à penser les cerfs-volants comme une extension naturelle des ailes inclinées. Puis, surgit le souvenir de « Jacob’s ladder », un catamaran tiré par un train de cerfs-volants vu à la Semaine de Vitesse de la Base de Vitesse de Brest. Est-ce une nouvelle alternative ? Régulièrement, à Dakar, ils voient quelqu’un utiliser un « Bird sail ». A mi chemin entre la voile de planche et le cerf-volant, « Bird sail » a été breveté par Roland Le Bail pour faire des sauts plus impressionnants en planche à voile. Bientôt leur leitmotiv devient : créer une planche tirée par une voile cerf-volant.

Les frères Legaignoux commencent à réfléchir à une aile à usage marin. Ils ne connaissent pas du tout le cerf-volant pilotable. D’abord, ils construisent des maquettes pour comprendre la théorie et surtout la remontée au vent. Ils se rendent compte que les ailes sont mieux que les cerfs-volants et les structures gonflables mieux que les trains.

Dépôt du brevet de l’aile de Kitesurf

Ils déposent le brevet de l’aile courbe à structure gonflable le 16 novembre 1984: les débuts de l’aile marine.

Ils décident de rentrer en Bretagne pour pouvoir fabriquer plus de cerfs-volants et abandonnent ainsi leur tour du monde. Ils effectuent leurs premiers essais de glisse avec des planches. Les trains sont difficiles à lancer et la puissance des ailes est très grande. Petit à petit, ils utilisent des skis moins longs jusqu’à des big foot, cela leur donne plus de liberté. En Avril 1985, ils participent à la Semaine de Vitesse de la Base de Vitesse de Brest avec des skis maison en contre-plaqué et remportent le prix de l’ingéniosité.
En 1986, ils participent à deux autres Semaines de Vitesse de la Base de Vitesse de Brest et aux Saintes Maries de la Mer avec des skis en fibre de verre. Ils cherchent à convaincre un fabricant de lancer ce nouveau sport. Rien ne se passe, il est beaucoup trop tôt et le marché de la planche à voile est encore trop puissant. Dans les esprits, la planche est représentée comme la glisse ultime. Leurs ailes sont seulement des prototypes et ils n’ont presque pas de remontée au vent. Pendant plusieurs années, ils travaillent sur des planches et des ailes.
Dans les années 1985 – 1986, leurs ailes deviennent très performantes, elles ont un grand allongement. Mais il y a toujours des problèmes, elles sont trop lourdes (surtout mouillées). Elles sont aussi relativement instables et demandent un contrôle permanent. Ils se mettent alors à la recherche de la stabilité de l’aile.
1988- 1989, après une centaine de prototypes, les ailes deviennent stables, plus légères et plus faciles à décoller et à contrôler. Elles sont alors presque prêtes à la production de série. Par contre les planches et les skis ne sont pas au point, ils ont une mauvaise remontée au vent.

En 1992, Laurent Ness (champion de France 1997 de char à cerf-volant) se fait tracter par un cerf-volant delta sur une planche de funboard à La Grande-Motte.

Bill et Cory Roeseler inventent le Kiteski, ski nautique tracté par cerf-volant, qu’ils commercialisent en 1994.

Les Legaignoux créent la société Wipika en 1993 pour commercialiser un petit bateau gonflable accompagné d’une aile de traction.

 

Parution de Manu Bertin dans le Magazine Wind Magazine

Emmanuel Bertin teste leurs voiles à Maui avec Laird Hamilton. En février 1997, Manu Bertin fait la une de Wind Magazine, magazine de planche à voile tiré à 70 000 exemplaires, sur les vagues de Hawaï et fait ainsi connaître au monde entier le Kitesurf : cette fois c’est vraiment parti !

Raphaël Salles utilise des petites planches de funboard en 1998-1999 avec la mise au point de Laurent Ness, puis Franz Olrya fait progresser les twin-tip(planches bidirectionnelles utilisées aujourd’hui) qui ont démocratisé l’usage du sport.

Commercialisation

Les Legaignoux lancent Wipika en juin 1997 pour commercialiser des barres de traction et ailes produites par NeilPryde parapente en France, fabrication transférée en 1998 chez Lam Sails, fabricant de parapente en Chine. Une licence est accordée à Naish en 1999, NeilPryde en 2000 puis Slingshot, Ricci et Bic avec Takoon en 2003. Les ventes d’ailes sont passées de 100 exemplaires en 1997 à 500 en 1998, 2 000 en 1999, 6 000 en 2000, 15 000 en 2001, environ 100 000 en 2010.

 

Évolution du nombre de pratiquants

Il y a 30 pratiquants en 1996 mais le nombre d’élèves passe de 500 en 1998 à 4 000 en 2001. Le premier championnat international a lieu en 2000 et le premier français, de freestyle, a lieu en 2001. Il y avait 12 000 pratiquants en France en 2010, 13000 licenciés en 2011 et entre 25000 et 30000 kitesurfers en France.

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